Dans les Vosges Gérardmer, en bleu et en vert

Le célèbre Guide du routard ne s’y est pas trompé : dès la mi-mai, il faisait le parallèle entre certaines destinations françaises et des valeurs sûres du tourisme international. Comparant ainsi le massif vosgien et son emblématique lac de Gérardmer à… la Suède. Pas moins ! La cité vosgienne et ses alentours ont de quoi séduire pour qui cherche à la fois le calme, loin du tourisme de masse, la nature préservée, des activités pour toute la famille, même très sportives.

Afin de découvrir le site, l’idéal est de faire le tour du lac à pied, en empruntant un sentier de 6,5 km qui démarre côté ville. Ou en version plus tranquille, à bord d’un bateau. Le circuit, longeant les rives à bonne distance pour préserver la quiétude des berges, est commenté. On apprend que cette petite région naturelle a subi une empreinte des glaciers qui couvraient autrefois les Vosges. L’un d’eux emplissait la vallée où se situent aujourd’hui les lacs de Retournemer, de Longemer et de Gérardmer. Ce dernier est le plus grand du massif. D’une forme elliptique, il est long de 2,2 km, large de 750 m, pour une surface de 115 ha.

Pour admirer ce site d’en haut, il faut monter à l’observatoire de la Mérelle, sur le côté ouest du lac. En deux petites heures, le randonneur arrive au lieu-dit La Tête de Mérelle. Un belvédère de bois y est installé. Un escalier en colimaçon de quatre-vingt-cinq marches mène au sommet, pour une vue magnifique sur la « perle des Vosges » et les montagnes qui l’entourent.

Toute la région est le paradis des marcheurs. Les sorties à vélo, avec possibilité de louer son matériel, sont également très prisées. D’autant plus que le VTT électrique rend accessibles de nombreux chemins de montagne. Le lac est également réputé pour les activités nautiques : planche à voile, canoë, kayak, stand up paddle. Des plages pour la baignade sont aménagées.

Gérardmer s’enorgueillit, par ailleurs, d’avoir créé en 1875 le premier office de tourisme de France. Son but était de « faire valoir notre pays, nos sites, nos paysages, en y créant des promenades, en rendant le parcours de nos chemins plus agréable et plus facile ». Cent quarante-cinq ans plus tard, le slogan est toujours le même !

Dominique Péronne